"Etre une femme en 2015"

10/07/2015 17:27

Compte-rendu :

« Être une femme en 2015 » s’est révélé une question aussi complexe que la précédente : « Être un homme en 2015 ».

Les bouleversements sociaux du XXème siècle ont profondément bouleversé nos sociétés (occidentales) et mélangé des rôles que l’on ne sait plus comment redistribuer.

La condition féminine s’est trouvée considérablement améliorée, dans la mesure où les femmes ont acquis une autonomie personnelle égale à celle des hommes. Mais il semble pourtant que ces bouleversements les aient déstabilisées autant que les hommes.

Après avoir évoqué pendant la 1ère heure la maternité et le rôle de la femme auprès de l’enfant, nous avons cherché à savoir si la femme 2015 existait en dehors de ce rôle.

Plusieurs idées sur la féminité ont été explorées :

  • Les « Valeurs féminines » qui seraient : la Protection de l’enfant, la bienveillance, la démocratie, être plus proche des énergies naturelles et des cycles de la nature.
  • Une femme est femme parce qu’elle s’inscrit dans une lignée féminine et garde un lien avec les générations qui l’ont précédée.
  • Une femme se sent femme par le regard désirant de l’autre.
  • Une femme est un être qui dit (l’homme, un être qui fait)

 

Plusieurs autres idées, précédemment évoquées pour les hommes, ont été avancées. Cela nous amène à comprendre que, sur certains points, hommes et femmes se ressemblent beaucoup plus qu’on ne l’imagine :

  • Nous avons tous une part innée (nature) et une par acquise (culture).

La part acquise est celle qui tend à s’uniformiser : Garçons et filles sont élevés de la même façon, hommes et femmes font les mêmes études et choix de carrières, les mêmes activités domestiques ou de loisirs. Il n’est plus possible de définir la féminité et la masculinité par cela. Nos sociétés seraient-elles devenues androgynes ? Être un homme ou une femme n’est-ce qu’une question de culture et plus de nature ?

La part innée serait la part biologique, notre sexe de naissance. On définit l’homme et la femme par son corps, masculin ou féminin. Mais est-ce aussi simple ?

  • Être une femme ou être un homme se définit dans sa façon de désirer (psychanalyse)

 

Répondre à ces 2 questions a été impossible en 2 fois 2 heures de débats mais là n’était pas le but de ces 1ers Cafés des genres. Il était toutefois important de se les poser et d’explorer où cela nous conduisait.

Les prochains Cafés des genres auront des thèmes « mixtes » mais ces 2 questions resteront présentes et je pense que petit à petit nous avancerons dans ces définitions.

 

Dessin du jour

Contact

Café Débat Café Royal Jussieu
1, rue des Écoles
Paris 5ème
M° Jussieu ou Cardinal Lemoine

cafe.desgenres@laposte.net